Lettre ouverte à un nain soumis

Ce Narcisse se voyait bientôt si important
Considérant que n’être qu’un était un drame
Il décida de défier l’espace et le temps
En surgissant ailleurs sous forme d’hologramme.

De son piédestal il commença à glisser
Quand les vainqueurs du jour n’avaient rien de ses traits
Surpris, vexé, le torse il se mit en bomber
Déclamant que l’un comme l’autre rien ne valaient.

Son dernier atout se trouvait sous le soleil
Il misa ses cartes sur la cité phocéenne
Qui lui rendit si bien qu’elle sonna le réveil
De son verbe, de son mépris et de sa haine.

Finalement ce qui importe seul à la Méluche
C’est que bien installée sur son trône la Reine veille
A assurer la gestion du miel de sa ruche
Prenant les insoumis pour de vulgaires abeilles

 

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